![]() ![]() |
|||||||||||
|
|||||||||||
|
|||||||||||
|
|
Les Brasseries changeront plusieurs fois de nom : 'Grande Brasserie de Champigneulles-Nancy' en 1910 puis 'Grandes Brasseries et Malteries de Champigneulles' en 1912. Les Familles Hinzelin et Trampitsch contrôleront les Brasseries jusqu'à la prise de contrôle par BSN en 1970. |
||||||||
|
l'ère industrielle Dès la création, en 1898, la brasserie produit 25 000 hl de bière, presque entièrement livrés en barrique de 200 litres aux débits de boisons et embouteilleurs/distributeurs. En 1913 sont produits 210 000 hl. La guerre fait chuter les ventes, la bière nourrit et réconforte les Poilus du Front, à Verdun et dans la Marne. Grâce à du matériel suisse, Champigneulles accroît fortement sa capacité de production dès 1918, bien avant ses concurrents. L'entreprise prospère. En 1924, une deuxième malterie est bâtie, ainsi qu'une cité ouvrière 'cité beausoleil' et un débit de boisson directement à la brasserie. La deuxième guerre est là : les rationnements... les réquisitions de matériels, camions, chevaux... la pénurie en orge qui oblige à produire un bière titrant 2 degrés... En 1948, les activités reprennent bien : 151 200 hl sont produits Le cap du million d'hl est franchi en 1957. En 1966, à l'heure de la naissance de la SEB, Société Européenne de Brasserie, la production affiche 6 millions d'hl. |
|
Dès la création, en 1898, la brasserie produit 25 000 hl de bière, presque entièrement livrés en barrique de 200 litres aux débits de boisons et embouteilleurs/distributeurs. En 1913 sont produits 210 000 hl. La guerre fait chuter les ventes, la bière nourrit et réconforte les Poilus du Front, à Verdun et dans la Marne. Grâce à du matériel suisse, Champigneulles accroît fortement sa capacité de production dès 1918, bien avant ses concurrents. En 1924, une deuxième malterie est bâtie et l'entreprise prospère jusqu'en 1939. La deuxième guerre est là : les rationnements, la pénurie en orge, les réquisitions de matériels, camions, chevaux...
En 1948, les activités reprennent bien : 151 200 hl sont produits. Le cap du million d'hl est franchi en 1957. A l'ère moderne, la brasserie fabriquait plus de 3 millions d'hl par an ... |
|
terrain des sources de Bellefontaine alimentant les Brasseries |
|
|
|
|
|
Les Maîtres du sujet font état d'une production de bière remontant à l'antiquité, voire 5000 ans avant JC. Des écrits du XVIIè siècle témoignent d'une production de qualité à Dieulouard (dpt 54 mais à cette époque là ils ne le savaient pas encore), sous l'égide de moines Anglais. En 1793, le commerce de bière blanche, rouge, petite bière et bière double fait florès à Metz. Au XIXè siècle, l'on passe d'un pur artisanat à l'ère industrielle. En 1852, Les frères Tourtel s'implantent à Tantonville, Louis Pasteur y découvrira la pasteurisation en 1972. D'autres grandes brasseries sont créées à Nancy, Bar-le-Duc, Metz. En 1890, plus de 100 brasseries très dynamiques assurent la production Lorraine, expédient dans toute la France. La région est la 1ère productrice de bière de fermentation basse. En 1893 naît l'Ecole de Brasserie et Malterie à Nancy. Début du XXè siècle, la production est florissante,
estimée à 1,8 millions d'hectolitres de bière. Mais
le nombre de brasseries diminue, les petites cèdant leur place
au profit des grandes. La reconstruction
après guerre permet
aux 17 brasseries exangues de repartir : modernisation
de l'outil,
dynamisme produit, avènement de la bouteille non consignée, essor de
la consommation hors débit de boissons... et frénésie
de croissance. De beaux souvenirs à retracer sur la "Route de la Bière" et dans les dynamiques musées régionaux que je vous recommande chaudement : Saint-Nicolas-de-Port, Stenay, Ville-sur-Illon. INRATABLES ! Frank |
|